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Renaissance
7 septembre 2010

Intégration du second sentiment : La persévérance

SCIENCE La persévérance a toujours été quelque chose de naturel en moi, mais lors de l'extraction de mes sentiments, je ne savais pas où la remettre. En fait, je ne savais même pas si je devais la remettre. A quoi bon persévérer si on arrive pas à réussir ? On se fait du mal, on s'entaille et la vision que l'on a de nous est de plus en plus mauvaise... à force des ratés, on se dit que ce n'est pas pour nous, on a peur, on tremble à l'idée de recommencer... bref, on s'abandonne et on se laisse aller dans cette spirale infernale qui nous enfonce au fur et à mesure du temps. Personnellement, je déteste ne pas comprendre, je déteste abandonner sans être sûr de me dire "maintenant, je ne peux pas aller plus loin", je déteste que quelque chose de compliqué devienne soudainement trop simple sans raison apparente. Et même résigné, si une aide extérieure à tout ça me tend la main ou me montre une voie différente qui se rapprocherai du but, je n'hésiterai pas à retenter l'expérience encore une fois. Au mieux j'en ressort victorieux, au pire il n'y a déjà plus rien à perdre. On ne peut qu'être gagnant dans cette histoire. Il faut que je cherche les causes, le cheminement nécessaire pour arriver au résultat et il faut que je réalise moi-même des expérience, plusieurs fois si nécessaire. Plus quelque chose me parait compliqué et impossible, plus j'ai envie de trouver la clé du puzzle. Ca pourrait s'apparenter à une quelconque forme de masochisme, mais c'est comme ça que je le vis =). On essaye une méthode, généralement la mauvaise, et le flacon vous explose en pleine figure ! *BOOOUM* Un dosage trop rapide, une réaction chimique trop forte, un élément extérieur qui s'est glissé là ou on ne s'attendait pas et c'est la catastrophe. Pourtant, on a la recette sous les yeux et on a déjà fait cette expérience dans le passé, mais étrangement, maintenant, les choses prennent une tournure totalement différente. Que s'est-il passé ? Pourquoi ai-je foiré alors que ça aurait pu marcher avant ? Pourquoi j'entache la confiance de ceux qui me regardent et change leur point de vue à mon égard ? Que de questions apparaissent lors d'une expérience échouée, celles-ci n'en sont qu'une infime partie... Puis le temps passe et le nuage de fumée se dissipe. On évalue, on secoue la tête du choc précédent et on recommence l'opération avec le souvenir de ce qui vient de se passer. On réfléchit, on analyse à tête reposée, puis on recommence, en mélangeant doucement cette fois-ci, goute après goute des ingrédients qui ne devraient pas forcément fonctionner entre eux. Si la mixture change de couleur, si elle devient de plus en plus belle alors on reprendra la confiance perdue et on saura aller de l'avant. Dans ce cas, cela finira forcément par se stabiliser à un moment et se mélanger comme on le souhaiterai, du moins on fera tout le nécessaire pour y arriver. En conclusion c'est donc clair, ce sentiment, je le garde et je veux le transmettre aux autres ! Si certains voient ce message et voient les efforts que je fais, peut être qu'eux mêmes réaliseront qu'ils peuvent en faire au moins tout autant que moi ! Et même si dans l'avenir je me plante et que je détruit encore des flacons à causes d'erreurs diverses et variées, il suffira qu'on m'en redonne un autre et j'essayerai encore et encore, car je suis conscient que le résultat en vaut vraiment la peine. J'espère que cette réflexion en emmènera d'autres ! Si vous êtes combatifs, gardez la foi dans vos convictions et allez à l'encontre des résignés. A l'inverse, ceux qui vivent dans la peur, n'hésitez pas à tendre la main. Certains auraient vite fait d'apprécier ce geste et de la prendre pour vous sortir de là =)
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Commentaires
N
Pour le premier point, la limite n'est pas perceptible je pense. Quand tu commences à la percevoir, c'est que t'as plus ou moins déjà décidé d'abandonner.<br /> Pourquoi s'arrêter à mi-chemin ? Pourquoi après tout ne pas retenter une expérience à cause de la peur ? Par simple esprit de conservation de soi ? Autant aller jusqu'au bout quitte à ne pas en revenir plutôt que de te voiler la face et chercher à conserver ce qu'il reste.<br /> <br /> Certes la raison te fera aller dans le sens de la protection. Quand ça s'aggrave de toute manière, le premier réflexe implicite est de se protéger soi-même et de protéger ses proches. Mais si c'est pour rester sur une défaite et ne jamais vraiment s'en défaire, avec les regrêts qui vont avec, pour ma part non merci.<br /> <br /> Pour le deuxième point, soit tu arrives à te satisfaire de ce que tu as et être heureux comme ça (sans te voiler un minimum la face ? J'en doute un peu), soit tu prends le risque de repartir "au combat" et d'accorder des dernières chances, des derniers essais, avant de clore définitivement le dossier sans regrêt si ça se passe mal.<br /> <br /> Si c'est pour vivre la vie à moitié, dans la peur et dans le doute, j'estime que c'est du temps perdu, et on en a que trop peu !
H
hum, la persévérance c'est bien, mais où est la limite entre persévérance et entêtement ridicule? ^^'<br /> <br /> faut-il vraiment continuer à essayer, par exemple, lorsque chaque échec, plutôt que de ramener au point de départ avec quelques bobos, amène sur une situation bien pire que la précédente? Au point que recoller les morceaux devienne impossible? <br /> <br /> Et la limite entre persévérance et avidité?<br /> <br /> N'est-ce pas une qualité que de savoir, non pas se résigner, mais se satisfaire de ce que l'on a?
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